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Table des matières :

1. Géographie 4. Cuisine

2. Climat 5. Culture

3. Coutume

1. Géographie

Découvert en 1543 par les marins portugais, le Japon est un archipel de 3 300 kilomètres de long, s’étalant de la Russie au nord à Taïwan au sud, le long de la côte orientale de l’Asie (Chine et Corées) . Il est bordé par la mer d’Okhotsk au nord, la mer du Japon (mer de l’Est) et la mer de Chine orientale à l’ouest, l’océan Pacifique à l’est et la mer des Philippines au sud. Sa superficie totale est de 377 973 km , ce qui en fait le 61 pays le plus vaste du monde . Il comporte 6 852 îles de plus de 100 m , dont 421 sont habitées (430 en 2008) . Les cinq îles principales représentent 97 % du territoire, soit du nord au sud :
• Hokkaidō (79 000 km ), historiquement peuplée par les Aïnous,
• Honshū (227 000 km ) la plus grande et la plus peuplée avec 105 millions d’habitants,
• Shikoku (18 000 km ), l’île de la mer intérieure,
• Kyūshū (36 000 km ), en face de la Corée du Sud.
• Okinawa (1 207 km )
Les îles de Honshū, Shikoku et Kyūshū sont séparées par la Mer intérieure de Seto
.

Parmi les autres îles, on trouve deux longs archipels situés aux extrémités sud, est et ouest du pays :
• l’archipel Nansei au sud-ouest (4 600 km ), composé des archipels Satsunan et Ryūkyū (annexé officiellement en 1879) : Naha, sur l’île Okinawa Hontō dans l’archipel Ryūkyū, est située à plus de 600 kilomètres de Kyūshū.

2. Climat

Le Japon est recouvert au trois quart par des zones montagneuses, qui vont donner un climat différent entre la partie située côté Mer du Japon, et celle côté Océan Pacifique. C’est ainsi que le géographe japonais Shoei Yazu a inventé les expressions du « Japon de l’endroit et de l’envers ». Le Japon de l’endroit correspond à la côté Est, fortement urbanisée et industrialisée. A l’opposé, le « Japon de l’envers », tourné vers la Chine est plus rural.

Les saisons sont très marquées et offrent différentes facettes d’un même pays. L’année calendaire débute au 1er janvier mais dans l’esprit des japonais c’est plutôt au printemps, avec le réveil de la nature et la floraison des cerisier. C’est ainsi que la rentrée des classes débute au mois d’avril. Beaucoup de japonais prennent des vacances pendant la « Golden Week » qui est une série de 4 jours fériés concentrés entre fin avril et début mai. Les écoles et les universités sont fermées, et de nombreuses entreprises fonctionnent avec un effectif réduit.

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Le changement des saisons a tenu une place importante dans l’art, la peinture et la poésie. Ainsi Hokusai a réalisé sa série « les 36 vues du Mont Fuji » qui représente le célèbre volcan depuis différents lieux et en différentes saisons. Les Haiku sont quant à eux de courts poèmes qui visent à traduire une forte émotion.

Le Japon est un pays magnifique à découvrir, mais il est situé dans une zone particulièrement exposée à quelques risques naturels. Les principaux sont les typhons et les tremblements de terre. Pour profiter au mieux de son séjour, et ne pas être surpris une fois sur place, il est important de savoir quels sont les véritables risques.

Très disciplinés, les japonais sont habitués à ces phénomènes et aux mesures de précautions. Le Japon est certainement l’un des pays les mieux préparés et la gestion des risques est directement assurée par le cabinet du Premier Ministre. Un système de prévention a été mis en place afin de surveiller les sites les plus sensibles et alerter la population au plus vite. Le pays est aussi très à la pointe de la recherche sur la prévention des séismes.

3. Coutume

La sieste

Avec une moyenne de 6 heures et 22 minutes, le temps de sommeil japonais est l’un des plus courts du monde entier. Mais alors comment font les japonais pour être si efficaces au travail ? Tout simplement, certaines entreprises obligent leurs employés à faire une sieste de 20 à 30 minutes, à leur poste de travail. Ainsi, les employés sont aussi efficaces en début de journée qu’à la fin. 

Le métro

Dans le métro ou le train, il est assez mal vu de parler à voix haute, ou pire, au téléphone ! Il est aussi très impoli d’observer les gens. En revanche, il n’est pas nécessaire de se lever pour les personnes âgées ou à mobilité réduite puisque des sièges spéciaux leurs sont attribués. Normalement, vous ne pouvez pas vous asseoir dessus si vous n’entrez pas dans ces catégories et ce, même si la place est vide. 

Se toucher

Au Japon, on ne se touche pas ! Vous ne verrez quasiment jamais un couple se tenir la main où deux personnes s’embrasser. Le contact physique en public est mal perçu et les Japonais sont habitués à ne pas en avoir. Vous pourriez les choquer si vous leur mettez la main dessus !

Les cadeaux

La culture du cadeau est très forte au Japon ! Par exemple, si vous partez en vacances, vous devez quasiment obligatoirement rapporter un cadeau à vos proches (famille, collègues, amis). Certains Japonais partent en voyage avec une valise vide juste pour ça ! Le plus souvent, c’est de la nourriture qui est offerte, c’est pour cela que si vous vous rendez au Japon, vous trouverez énormément de coffrets contenant des petites spécialités locales (le plus souvent des gâteaux qui se conservent bien). On appelle ces cadeaux des « omiyage ». Il convient également d’emballer son cadeau très proprement, l’emballage est quasiment aussi important que son contenu ! Quand on vous offre un cadeau, il est impoli de l’ouvrir tout de suite, c’est un signe d’avidité et d’impatience, de plus, la personne qui vous offre son cadeau n’a pas envie de voir votre tête quand vous allez l’ouvrir.

Au restaurant

Avant de commencer à déguster un bon plat, les Japonais disent « itadakimasu » pour exprimer leur gratitude. Pour trinquer en bonne compagnie, ils s’exclament « kampai » ! Vous le savez sûrement, le riz est l’aliment principal des repas japonais. Ils ont également une manière bien à eux de tenir leur bol. Ils le tiennent dans la paume de la main gauche et le rapproche de leur bouche pour déguster le riz à l’aide de leurs baguettes. Si vous plantez vos baguettes dans votre bol de riz, les Japonais grinceront des dents, car cette pratique fait référence à l’encens que l’on trouve dans les cimetières.

4. Cuisine

La cuisine japonaise peut être définie strictement comme la cuisine traditionnelle du Japon, appelée en japonais Nihon ryōri (日本料理) ou washoku (和食) précédant l’ère Meiji, par opposition à la cuisine yōshoku (洋食, litt. « cuisine de l’Ouest ») répandue au Japon qui tire ses origines de l’importation et l’adaptation de plats occidentaux à la suite de l’abrogation du sakoku (fermeture du pays) par l’empereur Meiji. Elle est constituée de poissons, de riz ou de nouilles, de légumes et d’algues, généralement assaisonnés avec des condiments locaux.

Histoire

De par la nature même de l’archipel japonais, composé de nombreuses îles et s’étendant sur plus de 3 500 kilomètres, la cuisine japonaise est avant tout une cuisine de région (voire locale) où certains principes majeurs se déclinent au gré des goûts et des ingrédients locaux à disposition. Il en résulte une très grande diversité de plats ; cependant, ces cuisines ont été progressivement marquées à la fois par des évolutions communes du mode de consommation dans tout le pays et par des innovations étrangères (nouveaux ingrédients, nouvelles techniques culinaires) rapidement acceptées, diffusées et adaptées partout dans le pays.

Menu typique

Au Japon, la consommation de nourriture est organisée autour de 3 repas principaux

  • le petit déjeuner qui peut être traditionnel ou occidental ;
  • le repas de midi, qui est souvent dégusté rapidement sur les lieux de travail et l’école et parfois à des horaires décalés, et est très souvent constitué de repas préparés à l’avance à la maison et emportés dans des sortes de gamelles japonaises appelées bentō ;
  • le repas du soir, qui est souvent plus traditionnel et respectueux de la tradition. Il est aussi habituel de manger le soir dans de petits restaurants ou bars comme les izakaya, ou encore dans des yatai.

Cuisine traditionnelle

En dehors des menus du quotidien des familles japonaises consommés de nos jours, il existe différents types de cuisine traditionnelle raffinée, hérités des traditions des daimyo, des samouraïs ou de la cour impériale. Ces différentes cuisines constituent la grande cuisine japonaise. On peut citer chronologiquement :

  • la cuisine yūsoku (有職料理, yūsoku ryōri) est la cuisine de fête de la noblesse. Elle date de l’époque de Heian (794-1185), et se pratique encore dans la région de Kyoto.
  • la cuisine honzen (本膳料理, honzen ryōri) est celle des samouraïs. Née à l’époque de Muromachi (1336-1573), elle est considérée comme étant la cuisine japonaise formelle à l’époque d’Edo (1600-1868), mais décline à partir de l’époque de Meiji (1868-1912). On la retrouve aujourd’hui sous une forme dérivée dans la région de Kōchi sur l’île de Shikoku, appelée cuisine sawachi (皿鉢料理, sawachi ryōri).
  • la cuisine kaiseki (会席料理, kaiseki ryōri) est celle des marchands et des artistes. Son origine se confond avec celle de son homonyme kaiseki ryōri (懐石料理), cuisine de la cérémonie du thé. C’est la grande cuisine japonaise la plus répandue de nos jours
SUSHI

Techniques de cuisine

Les plats de la cuisine japonaise peuvent pour la plupart être catégorisés suivant la façon dont les ingrédients sont cuisinés. Cette classification prend toute son importance lorsque l’on déguste un repas suivant un type de cuisine particulier (kaiseki-ryōri, cha-kaiseki, shōjin-ryōri ou honzen-ryōri pour citer les plus connus). Dans ces repas, chaque plat doit apparaître dans un ordre précis, voire dans une position précise sur les plateaux sur lesquels ces repas sont dressés. Les ingrédients sont alors souvent laissés à la discrétion du chef (et sont souvent dictés par la saison), mais le type de technique de cuisine à employer pour les préparer est imposé. Les noms des plats contiennent souvent le nom de la technique utilisée (par exemple yaki pour yakitori) ; lorsque l’on parle des plats, le suffixe mono est accolé au nom de la technique. Parmi les techniques les plus souvent utilisées, on peut citer :

  • les plats grillés ou sautés à la poêle appelés yakimono (焼き物), dont les yakitori sont l’exemple le plus célèbre ;
  • les agemono (揚げ物) dont font partie les tempura ;
  • les plats crus comme le sashimi et les soupes et bouillons suimono (吸い物) et shirumono (汁物), dont la traditionnelle soupe miso ;
  • les tsukemono qui accompagnent très souvent le menu traditionnel, qui sont des plats saumurés ou en salaison.

5. Culture

Les yakuzas

Un yakuza est un membre d’un groupe du crime organisé au Japon.

Les yakuzas sont représentés par quatre principaux syndicats présents sur tout l’archipel et possèdent également des ramifications dans la zone Pacifique et même en Allemagne et aux Etats-Unis. Ils étaient officiellement 28’200 membres fin 2019 au sens large du terme.

Ils seraient la plus grande organisation de crime organisé sans être pour autant secrète.

Ainsi, les clans ont généralement pignon sur rue, la plupart du temps sous couvert d’une structure légale de type associatif.

Leurs activités criminelles se composent de : racket, paris clandestins, trafic d’armes, trafic de drogues, assassinat, manipulation des marchés financiers, la prostitution et la pornographie sur le net.

Les geishas

Une geisha est au Japon, une artiste et une dame de compagnie qui consacre sa vie à la pratique artistique raffinée des arts traditionnels japonais pour des prestations d’accompagnement et de divertissement pour une clientèle très aisée.

Elle cultive le raffinement artistique dans divers domaines tels que l’habillement en kimono, la musique classique, la danse, les rapports sociaux, la conversation et les jeux.

Les geishas appartiennent au monde des fleurs et des saules, selon la légende, une geisha doit avoir la délicatesse d’une fleur ainsi que la force et la souplesse d’un saule.

La cérémonie du thé

L’une des cérémonies les plus célèbres au monde, la cérémonie japonaise du thé, appelée « chanoyu orchado », est un rituel complexe, riche de sens et de tradition.

Si le thé a été introduit au Japon au 8éme siècle en provenance de Chine, ce n’est qu’au 15éme

Siècle que la consommation de thé a commencé à prendre à la fois de l’ampleur et à devenir un signe de distinction lorsque le premier salon de thé a été créé à Kyoto.

Il existe deux catégories de cérémonies du thé : le Chakai, une réunion informelle, et le chaji, une réunion formelle.

L’achakai comprend des confiseries, du thé fin et un repas léger. L’achaji comprend un repas Kaiseki complet suivi de confiseries, de thé épais et de thé fin. La cérémonie peut durer jusqu’à quatre heures.

Les cérémonies du thé se déroulent traditionnellement dans un salon de thé avec des tatamis au sol.

La pièce est simple et rustique, avec un minimum de fleurs et de parchemins suspendus.

L’entrée est généralement maintenue basse, de sorte que lorsque les invités entrent, ils doivent se pencher, symbolisant ainsi l’humilité. Après s’être lavé les mains et le visage, les invités s’assoient à genoux, sur le sol en tatami, et ils se prosternent une fois de plus en prenant le temps d’admirer les décorations. La cérémonie officielle du thé est pleine de rituels.