Définition
L’assurance chômage est un régime d’assurance sociale qui vise à compenser la perte de salaire. Le chômage peut être défini comme l’état d’une personne en recherche d’un emploi.
En Suisse, l’ouverture d’un droit au chômage exige qu’une personne ait travaillé un an minimum sur les deux dernières années.

L’évolution du chômage
Dans les années 1990, le taux de chômage helvétique était au plus faible niveau, suite à une longue période économique entre 1983 – 1990. Au fur et à mesure des années, le chômage a augmenté. A ce jour, on peut l’expliquer par différentes raisons :

  • le marché économique
    A l’époque, on avait plus de facilité de trouver un emploi car le marché était plus avantageux. Il y avait moins de demandeurs pour un même poste et les employeurs étaient moins exigeants. On ne tenait pas forcément compte des diplômes et des expériences professionnelles.
    Exemple : De nos jours, Un employeur n’a plus aucune morale à licencier un employé qui travaille pour lui depuis de longues années même s’il a pu participer à l’évolution de l’entreprise. Si celui-ci lui coûte trop cher afin de réduire ses coûts, le patron peut être amené à engager un(e) stagiaire et de demander à son employé actuel de le(la) former. Ainsi, il engagera une personne qui connaîtra le travail à moindre coût.
  • la libre circulation
    Depuis le 21 juin 1999, la libre circulation existe entre la Suisse et l’Union Européenne. Progressivement, au long des années, les conditions se sont élargies. A ce jour, on comptabilise 26 pays ((Allemagne, Autriche, Belgique, Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Islande, Liechtenstein, Norvège, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Slovénie).
    Exemple : À la suite des statistiques faites par l’Office Cantonal de l’Emploi, on constate que les engagements des demandeurs d’emploi sont plus importants à l’état de Genève que dans les institutions de droit public et entités subventionnées (en 2018, il y avait 945 postes pour 723 engagements à l’état et 2484 postes pour 1540 engagements dans les institutions et entités)
  • les nouvelles technologies
    La technologie évolue rapidement, que nous n’avons plus besoin, aujourd’hui, d’une offre d’emploi sur papier. En effet, nous pouvons constater que de plus en plus les employeurs passent par différents moyens de recrutement à savoir LinkedIn, JobUp, Agences de placements… etc. Un des réseaux sociaux le plus utilisé par les recruteurs est LinkedIn. Et là, on remarque que sur cette plateforme n’importe quelle personne peut mettre, sur son profil professionnel, les informations qui se trouvent sur son CV. Ce qui laisse les portes ouvertes à un futur recruteur de s’intéresser à cet individu, sans être passé par la case annonce d’emploi. Par conséquent, il y a un gagne temps et une économie financière sur la publication d’une annonce.
    Exemple : Un recruteur qui est en recherche d’une personne qualifiée dans un certain domaine peut parcourir plusieurs profils et extraire uniquement ceux qui correspondent au plus près aux critères du poste disponible. Il aura ainsi accès aux compétences, formations et expériences des personnes retenues. Il pourra également choisir s’il veut une femme ou un homme directement sans attendre leur dossier de candidature.

Conclusion
Au vu de toutes ces informations, on s’aperçoit que le taux de chômage varie selon les années mais celui-ci augmente de plus en plus surtout dans le canton de Genève. En juin 2019, on avait atteint 3,8% de chômeurs. Alors que l’année dernière on comptabilisait 4,3% à l’année.


Ana, Lindita et Sonia