Le terme Burnout apparaît dans les années 70, mais englobe les professions sociales tels que les médecins, infirmières, travailleurs sociaux et enseignants. Il s’élargie dans les années 90 à tous les travailleurs dans tous les domaines.

Ce syndrome est devenu un sujet préoccupant dans notre société.

Causes : 

Le « Burnout » aussi plus couramment appelé épuisement professionnel est une conséquence négative d’un stress chronique forcément lié à l’environnement professionnel et au travail.  Ce stress crée chez le sujet une charge mentale importante venant de plusieurs facteurs. En effet, le travailleur atteint voit son accomplissement de soi remis en cause par un déséquilibre entre les efforts fournis et la reconnaissance obtenue. L’individu reçoit trop de pression et n’a pas assez de ressources personnelles pour l’affronter. Il se peut également qu’il est un faible soutien social de la part de son employeur et de ses collègues ainsi qu’une communication insuffisante de ses supérieurs envers les employés. Il y a aussi des particularités individuelles qui font que certaines personnes auront plus tendance à tomber dans le burnout. Le manque de confiance en soi est un facteur déterminant dans le processus. Les gens accordant trop d’importance à leur travail et particulièrement perfectionniste auront plus tendance à en souffrir. Les personnes avec un contexte de vie tels qu’une charge familiale trop lourde seront également enclin à souffrir de ce mal.

Symptômes :

Les symptômes les plus fréquent d’un employé souffrant d’épuisement professionnel sont la démotivation, l’irritabilité, une frustration d’être incompétent et une baisse de confiance en soi. Il peut même avoir des symptômes physiques tels que des maux de dos et des insomnies. La charge mentale est trop grande et l’individu perd sa motivation et concentration dans son environnement professionnel. Le burnout ne doit pas se confondre avec la dépression qui peut en être une conséquence, mais il n’est pas considéré comme une pathologie mentale.

En effet, physiologiquement parlant le patient souffrant de dépression va produire trop de cortisol alors que la personne souffrant d’épuisement professionnel pas assez. Le cortisol est l’hormone du stress. Elle est sécrétée par les glandes corticorénales situées dans les reins lors de danger. C’est une hormone stéroïde produite à partir du cholestérol. Lors d’un danger ou une situation de danger, nous allons avoir une montée d’adrénaline puis le cerveau va envoyer le message à ces glandes pour qu’elles produisent du cortisol qui va nous apporter l’énergie pour faire face à ce danger en transformant la graisse en sucre.

Le burnout n’est pas reconnu comme une maladie mais comme une maladie individuelle car c’est l’épuisement d’une personne. C’est une forme de souffrance au travail qui touche de plus en plus de personnes. Il se différencie pourtant du mobbing qui induit un conflit ou un état d’esprit.

Conséquences :

Les conséquences observées seront multiples comme la dépression, l’anxiété, les trouble de l’alimentation, la toxicomanie et les pensées suicidaires.

Il est donc important que le sujet trouve un soutien psychologique auprès d’un médecin psychiatre ou d’un psychologue et d’entreprendre une thérapie.

Prise en charge des frais liés à cette maladie

Le 13 juin 2019, le Conseil national n’a pas accepté l’initiative mentionnant que le burn-out devait être considéré comme une maladie professionnelle et ainsi soumis à l’assurance-accident.

En vertu de cette décision, les frais de traitement continueront à être pris en charge par l’assurance-maladie de base Lamal.



Ana, Véronique et Sonia