Egalite entre sexes
1. Introduction
Pour réaliser mon travail de recherche, je me suis intéressée à la question de genre et plus particulièrement à l’égalité entre les sexes.
Vaste sujet qui, depuis de très nombreuses années, soulève la polémique, dérange, interpelle. Malgré une très nette évolution des mœurs et une mise en place de certaines règles et lois, je me rends compte que l’égalité est encore loin d’être acquise.
Pour moi, l’égalité se résume à traiter tout le monde (les femmes, les hommes, les personnes avec handicap, les jeunes, etc.) de la même façon. C’est pourquoi on doit leur donner les mêmes droits, les mêmes opportunités dans différentes situations. Or, je peux constater dans le quotidien mais aussi au niveau mondial que les personnes souffrent de la discrimination par rapport au genre, au statut social, à leur revenu économique, à leur origine.
Parler de l’égalité entre les sexes au sens général aurait été un sujet beaucoup trop vaste. C’est pourquoi, je me suis interrogée sur ce thème, à savoir quel serait pour moi la problématique qui me permettrait de le développer de manière à tirer parti de ma réflexion et d’apporter des pistes de solutions adaptées à une réalité pertinente.
En observant mon quotidien, je me suis donc intéressée à une échelle plus réduite de la problématique de l’égalité entre les genres et me suis posée la question de départ : Y a-t-il vraiment une égalité entre les hommes et les femmes au travail en Suisse ?
2. Les causes de ces inégalités
- Sexisme, préjugés
Les causes de ces inégalités sont connues. Il y a toujours eu une perception de la femme soumise qui élève ses enfants, s’occupe du foyer et chérit son mari. L’image de cette femme fragile, inférieure intellectuellement reste encore très présente.
Il a été difficile d’accepter pour la société que les femmes soient obligées de travailler pour aider l’homme à subvenir aux besoins du foyer. Cela remet en question tous les principes qui ont toujours été enseignés. L’éducation des enfants ainsi que les tâches ménagères ne seraient donc plus, à l’heure actuelle, exclusivement réservé aux femmes.
Même si elles sont de plus en plus actives dans le monde du travail, le taux reste inférieur à celui des hommes.
- Chômage
On sait aujourd’hui que le taux de chômage des femmes est plus élevé que celui des hommes. D’une part, en cas de licenciement économique, elles restent prioritaires ! D’autre part, il est difficile pour elles de retrouver un emploi après un arrêt de travail de plusieurs années pour l’éducation des enfants.
Enfin, il existe encore la réalité des licenciements abusifs lors des retours des congés maternités.
3. Des solutions
- Les politiques
Ils doivent pouvoir prendre conscience de ces inégalités au travail mais surtout vouloir changer les choses. Pour cela, il faudrait qu’ils se remettent en cause et acceptent leurs lacunes au niveau de l’aménagement des services publiques tel que la création de place de crèches supplémentaires ou changer certaines législations et pour une réelle égalité, il faudrait imposer le même congé aux hommes et aux femmes. Mais tout ceci a un coût !
- Montrer l’exemple
Politiciens, journalistes, administrations publiques sont autant de structures qui à la vue de tous devraient montrer l’exemple en adoptant un comportement égalitaire au sein de leur fonctionnement.
4. Conclusion
En résumé, malgré l’avancement de la question de l’égalité des sexes dans le monde du travail et une grande prise de conscience de la population à ce sujet, il reste encore un grand chemin à parcourir.
Le licenciement des jeunes mères au retour de leur congé maternité est une situation actuelle et qui est relayée dernièrement par la presse. Le parlement peut déplorer cette discrimination mais n’entreprend pour le moment peu de choses pour y remédier. La maternité et le rôle éducatif des enfants restent encore majoritairement féminins. Il en va de même avec les stéréotypes sur les métiers et les difficultés pour les femmes à intégrer certains considérés comme masculin. Tous ces obstacles diminuent considérablement la possibilité pour les femmes de faire carrière. En effet, c’est un parcours du combattant pour obtenir un poste à responsabilités. Et si elles arrivent en haut de l’échelle, elles doivent à chaque instant prouver encore plus qu’elles méritent leur poste par rapport à un collègue masculin. Celles qui ne souhaitent pas fonder de famille se retrouvent différemment touchées, mais elles doivent aussi surmonter les préjugés et le regard des autres sur leur féminité.
5. Annexes
Talos Christiane « Ces patrons qui n’aiment pas les jeunes mamans »
https://www.lematin.ch/suisse/patrons-aiment-jeunes-mamans/story/12399262
Brochure « la loi sur l’égalité entre femmes hommes
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