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La Turquie

La Turquie est une destination avec toutes sortes de paysages pour le bonheur de tous. Ce pays est situé sur deux continents, principalement en Asie et 3% en Europe avec une population de plus de 83 millions d’habitants en 2020. Elle a des frontières avec la Grèce, la Bulgarie, la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Irak et la Syrie.

La République de Turquie a été fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk. Ce jeune pays offre une richesse au niveau historique grâce aux anciens empires grec, perse, romain, byzantin et ottoman qui permet de voyager à travers le temps à travers ses terres chargées d’histoires.

La langue officielle est le turc, une langue altaïque qui s’écrit en alphabet latin depuis 1928 grâce à la réforme de l’alphabet. D’autres langues sont également parlées par les minorités comme le kurde, l’azéri ou l’arabe. L’anglais est plutôt parlé dans les grandes villes touristiques par les commerçants.

  • Superficie : 783 562 km2
  • Nombre d’habitants : 80 millions
  • Point culminant : Mont Ararat (5165m)
  • Longueur de côtes : 7200 km
  • Statut : République laïque
  • Capitale : Ankara 

RELIGION :

TENUE VESTIMENTAIRE :

Pas de tenue vestimentaire spéciale à prévoir, vous pouvez vous habiller comme bon vous semble en Turquie. Il n’y a pas de restriction vestimentaire, les femmes peuvent s’habiller comme elles le souhaitent ; notez juste qu’un foulard et un pantalon sont à prévoir pour la visite des mosquées ou autres lieux de cultes, ils prêtent gratuitement des foulards devant les mosquées pour celles qui l’auraient oublié. 

La Turquie est un pays laïc, l’Islam est la religion majoritaire mais elle n’est pas obligatoire. L’Islam principal pratiqué est le sunnisme Hanafite et Chaféite dans les régions à majorités kurdes. Interdit sous Atatürk, la Turquie est aussi la terre du soufisme. Notez aussi que 20% des Turcs sont de rite Alévi, une branche musulmane qui ne croit pas au culte, ils ne vont pas à la mosquée, la femme est l’égal des hommes, ils ne pratiquent pas le ramadan et peuvent boire de l’alcool.

Dans les grandes villes et la côte égéenne l’athéisme et le déisme sont en net augmentation. Vous retrouverez également des minorités chrétiennes (notamment orthodoxes) et juives à travers le pays. Peu importe leur religion, les Turcs sont très attachés à la laïcité.

TRANSPORTS :

Le nouvel aéroport d’Istanbul est un des plus grands au monde et Turkish Airline, la compagnie nationale, est la compagnie servant le plus de destinataires à travers le globes

La voie aérienne est la solution la plus rapide pour les déplacements entre les régions et les villes de Turquie En effet, le pays s’étend sur plus de 780 000 km2. On compte 46 aéroports dans toute la Turquie. Turkish Airlines ainsi que les compagnies low-cost telles que Onur Air, Atlas Jet, Sun Express, Anadolu Jet et Pegasus proposent des vols internes à des tarifs intéressants.

Le bus est très utilisé par les Turcs pour voyager. C’est un bon moyen pour voyager et profiter du paysage. Le confort des bus dépend de la compagnie privée, les compagnies telles que Kamilkoc, Varan et Ulusoy sont sûr avec des bus généralement équipés d’un écran de télévision, un service de thé et café qui passent dans les rangs plusieurs fois selon la durée du trajet.

La location de voitures est également un bon moyen pour se déplacer, les routes sont bien entretenues en Turquie et les tarifs adorables, surtout avec les compagnies comme Avis, Hertz ou Budget, cela permet de voir du pays sans passer par les grands axes touristiques.

Le réseau ferroviaire tant qu’à lui est encore peu développé malgré les projets et les constructions de ligne à grande vitesse par la compagnie TCDD.

FORMALITÉ DE VOYAGE :

Les ressortissants suisses ou français n’ont pas besoin de visa pour leurs entrées sur le territoire.

en tant que ressortissant suisse vous êtes exemptés de visa pour tout séjour, (Istanbul, Bodrum, Izmir, Antalya). Au delà de 90 jours sur une période de 180 jours.

Le E-VISA

Depuis quelques années, les autorités turques ont mis en place le système du E-VISA qui facilite les demandes de visas pour les personnes éligibles.

POLITIQUE :

Recep Tayyip Erdogan – Président du pays en fonction depuis 7 ans

Les principaux partis politique: 

Islamo conservatisme et extrême droite 

  • AKP Parti de la justice et du développement (parti d’Erdogan)
  • MHP Parti d’action nationnaliste 

Gauche et extrême gauche

  • HDP Parti démocratique des peuples
  • HTKP Parti communiste de Turquie du peuple

Kémalisme (nom provenant de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur et premier président de la Turquie) centre gauche

  • CHP Parti républicain du peuple

Centre-droit

  • IYI Le bon parti
  • DP Parti démocratique

ECONOMIE :

la monnaie : Livre Turque

La Turquie a été la première puissance économique du Moyen-Orient, la 7ème puissance économique d’Europe et la 17ème puissance économique mondiale.

L’économie Turque est une économie ouverte avec beaucoup d’échanges extérieurs, l’Union Européenne est le premier partenaire commercial du pays. 

La Turquie est un pays semi-industriel,où l’agriculture occupe encore une place importante. 

Principales industries: Textiles, agro-alimentaire, automobiles, l’électronique, l’exploitation minière (charbon, chrome, cuivre, bore), acier, pétrole, construction, bois, papier, construction navale

ECONOMIE INFORMELLE : 

L’économie informelle occupe une place importante dans les pays et est en croissance. 

En effet selon les études menées la part des activités productrice de biens et services échappant au contrôle de l’Etat représente des chiffres importants. 

Taux de chômage: 7,3%  – Population sous le seuil de pauvreté: 7,9%

IMPORTATION :

Principaux biens importés: Produits chimiques, machines, produits semi-finis, équipement de transport 

Principaux fournisseur: Russie, Chine, Allemagne, Etats-Unis, Italie et l’Iran 

EDUCATION :

Le ministère de l’Éducation nationale est responsable de l’éducation. Celle-ci est obligatoire et dure douze ans : quatre ans pour chaque cycle depuis l’école primaire, le collège, puis le secondaire.

L’école maternelle est optionnelle en Turquie. La scolarité obligatoire démarre à l’âge de 6 ans et dure 8 ans (4 ans d’école primaire et 4 ans de collège).

Moins de la moitié des Turcs de 25 à 34 ans ont terminé leur scolarité secondaire, comparativement à la moyenne de l’OCDE qui est de plus de 80 %.

 L’accès à une école de haute qualité dépend fortement du résultat obtenu dans les examens d’entrée du secondaire, au point que certains élèves commencent à suivre des cours particuliers de tutorat lorsqu’ils ont 10 ans. Le taux global d’alphabétisation des adultes en 2011 était de 94,1 % dont 97,9 % pour les hommes et 90,3 % pour les femmes.

En 1981, la Turquie a entièrement restructuré son système d’enseignement supérieur. Il s’est modernisé et s’est développé rapidement en très peu de temps. Il existe actuellement 193 universités en Turquie publiques ou privées (109 universités publiques, 76 universités de fondation (en constante augmentation) et 8 écoles professionnelles supérieures engagées dans l’enseignement supérieur et la recherche).

Les écoles publiques sont financées par l’État, tandis que les écoles privées sont privatisées, dépendant de financements extérieurs et des revenus générés par les frais de scolarité. Toutes les universités publiques et privées sont sous le contrôle du Conseil de l’enseignement supérieur (YÖK), dont le chef est nommé par le président de la Turquie

L’entrée dans l’enseignement supérieur dépend du système de sélection et de placement des étudiants (ÖSYS).

Tout l’enseignement supérieur est supervisé par le TYYC (cadre national turc pour l’enseignement supérieur). Il est généralement sur un pied d’égalité avec le processus de Bologne. La Turquie fait également partie de l’ECTS (European Credit Transfer System).

En Turquie, la charge de travail des étudiants est également supervisée par le TYYC afin de s’assurer que les étudiants travaillent dur et apprennent, mais ne sont pas surchargés de travail.

Quant à la façon dont vous étudiez réellement, c’est la même chose que dans la plupart des pays. C’est un mélange de conférences, de lectures et d’études indépendantes. Si vous étudiez un sujet pratique, vous passerez également du temps dans un laboratoire ou un atelier.

L’université technique d’Istanbul est une université internationale fondée en 1773.

Elle participe à la mobilité des étudiants et à la coopération des chercheurs dans le réseau inter-universitaire européen. C’est la troisième plus ancienne université technique consacrée aux sciences de l’ingénierie du monde, mais aussi récemment les sciences, et est l’une des institutions les plus éminentes d’éducation en Turquie.

En 1795, la mission de l’école était de former le personnel technique militaire pour la modernisation de l’armée ottomane.

En 1845, les fonctions d’ingénierie ont été élargies par l’ajout d’un programme consacré à la formation des architectes. La portée et le nom de l’école ont été étendues et modifiées de nouveau en 1883 et en 1909, l’école devint une école d’ingénierie publique qui était destiné à former des ingénieurs civils, qui pourraient fournir l’infrastructure.

Avec sa longue histoire de 234 ans, son environnement d’enseignement moderne, et un personnel enseignant qualifié, l’Université technique d’Istanbul d’aujourd’hui est la personnification de l’ingénierie et de la culture architecturale en Turquie.

L’Université technique d’Istanbul, a non seulement joué un rôle de premier plan dans le mouvement de modernisation de l’Empire ottoman, mais a également maintenu sa position de leader dans les changements et les innovations qui ont lieu dans la construction, l’industrialisation et domaines de la technologie dans la République turque moderne.

Les ingénieurs et architectes formés à l’Université technique d’Istanbul ont joué un rôle important dans la construction d’autoroutes, ponts, barrages, usines, bâtiments, usines de production d’énergie, réseaux de communication, et dans le développement des villages, bourgs et villes de Turquie.

SANTÉ :

Les hôpitaux publics et cliniques privées forment un réseau dense couvrant l’ensemble du territoire national, qui est d’accès à tous ses résidents selon la localisation géographique. 

  • Accident du travail, maladies professionnelles :

La protection sociale protège les travailleurs du domaine privé comme public, ainsi que les non-salariés contre les risques suivants :

Les accidents survenus sur le lieu de travail, les accidents de trajet lorsqu’ils sont effectués en groupe dans un véhicule professionnel, les maladies professionnelles.

  • Invalidité – vieillesse – décès – survivant :

Le système mis en œuvre par les réformes de 2006 et 2008 est pleinement en vigueur depuis 2016 et ne concerne que les nouveaux entrants sur le marché du travail.

  • Chômage (salariés) :

Les travailleurs non-salariés ne bénéficient pas encore de l’assurance chômage. Toutefois, un amendement de 2017 à la loi sur l’assurance-chômage prévoit l’extension de la couverture aux travailleurs non-salariés à compter du 1er janvier 2020.

  • Maternité :

L’assurée sociale ou l’épouse d’un assuré a droit, sans condition de durée d’affiliation minimale, aux examens et aux soins médicaux au cours de la grossesse. La femme enceinte doit se soumettre à un examen médical avant la fin du 6e mois.

  • Maladie

L’assurance maladie universelle (AMU) donne accès aux services de santé aux résidents turcs.

Cette assurance prend en charge les soins de santé et sert des indemnités journalières pendant les périodes d’incapacité temporaire.

Des frais de déplacement peuvent également être pris en charge lorsque les soins ne peuvent pas être dispensés sur place.

Cette protection sociale ne peut être bénéficiée, que par les travailleurs de nationalité Turque ou les résidents permanents. 

Le SGK « SOSYAL GUVENLIK KURUMU BASKANLIGI » est l’organisme public qui possède les offices médicaux régionaux, il assure la coordination des établissements de santé.

Financièrement autonome, il est également chargé du recouvrement des cotisations, de la gestion des risques et du service des prestations tout cela sous contrôle du ministère du Travail et de la Sécurité sociale.

MARCHÉ DE LA CHIRURGIE :

Depuis quelques années, la Turquie connaît l’une des plus fortes croissances économiques au monde qui résulte d’un immense investissement dans le domaine de la santé.

Grâce au développement dans des domaines tels que les soins dentaires, la chirurgie esthétique, la médecine oculaire et cardiaque, de nombreux hôpitaux ont vu le jour, ceux-ci souvent en association avec de prestigieuses universités.

Le marché de l’esthétique explose, plus de 250’000 étrangers se rendent chaque année en Turquie. La capitale Istanbul en est devenu le cœur de ces interventions, elle est aujourd’hui la ville d’Europe où le plus d’opérations de la myopie ou de greffes de cheveux sont pratiquées.

En vue de cette apogée fulgurante sur marché de la chirurgie esthétique, plus de 2 millions de patients internationaux sont à prévoir d’ici 2030. En 2018, le tourisme médical aurait déjà rapporté 1,5 milliard de dollars au pays.

Le pays s’efforce de mettre les moyens dans la formation de médecins en chirurgie plastique, qui plus rigoureusement formés effectuent leurs études en Europe ou en Amérique, afin d’apprendre plusieurs langues étrangères qui leur permettront par la suite d’attirer une clientèle internationale.

Lancé dans la technologie de pointe, des cliniques privées disposent maintenant d’un service d’assistance (IPAU), permettant de fournir un service traduction orale 24h/24 et 7j/7 dans plus de six langues étrangères dont: l’anglais, allemand, français, russe, arabe et le farsi.

Les touristes étrangers et expatriés cherchant des soins médicaux en turc sont sûrs d’y trouver toutes l’assistance recherchée dans ces établissements où le tourisme médical ne fait qu’accroître de jour en jour.

SPÉCIALITÉS CULINAIRES :

La cuisine turque bénéficie de l’héritage ottoman et est à la charnière des saveurs asiatiques, orientales et méditerranéennes. En effet, la cuisine turque s’est enrichie des migrations des Turcs au cours des siècles, de l’Asie centrale à l’Europe et a influencé ses pays voisins (Grèce, pays du Moyen-Orient, des Balkans, Iran ou encore Arménie). On trouvera un grand nombre de plats communs avec les gastronomies libanaise, grecque ou arménienne.

Parmi les éléments que les Turcs ont apportés d’Asie centrale figurent le yaourt et le yufka (pâte feuilletée) qui constitue la base du baklava et des börek. Par sa position géographique qui permet une diversité climatique, la Turquie préserve le caractère hétérogène de sa cuisine et les traditions d’un passé lointain sont bien conservées.

La cuisine turque est riche en pâtes, viandes, poissons, légumes et desserts. Parmi les spécialités turques les plus connues, on compte :

Le dolma, légumes farcis (feuille de vigne, courgette, aubergine, poivron, poireau, chou et potiron). à la viande hachée, il est invariablement servi chaud avec du yaourt, de la menthe séchée, de l’origan, du poivron rouge et de l’huile.

Les grillades (kebap)

Le terme kebab, emprunté à l’arabe, signifie « grillade » et désigne différents plats à base de viande grillée 

Le manti, la pâte turque. Des boulettes de pâte contenant de la viande hachée et de l’oignon sont bouillies dans l’eau. Un plat de mantı est toujours servi avec du yaourt, du sumak (épice au goût citronné), de l’origan, de la menthe sèche, du poivron rouge, de l’ail et de l’huile.

Les börek, pâtisseries salées à base de yufka (sorte de crêpe de blé très fine ressemblant aux bricks) et frits. Elles sont fourrées avec du fromage, des épinards, de la viande hachée, parfois des pommes de terre.

Le pilav, les plats de riz blanc traditionnel, le plat d’accompagnement le plus fréquent en Turquie. Toutefois, il y a des plats de riz spéciaux comme le riz avec de la viande), le riz avec des pois chiches.

Le baklava, pâtisseries sucrées (le baklava contient une sorte de sirop, formées avec de la pâte feuilletée très mince yufka avec de la pistache ou noix parsemée.

CULTURE :

la culture de la Turquie désigne des pratiques culturelles très diverses qui est un mélange des éléments des cultures et traditions oghouzes, anatoliennes (arméniennes, grecques, kurdes, araméens, lazes…), ottomanes et occidentales, qui a commencé avec l’occidentalisation de l’Empire ottoman et continue encore aujourd’hui. Ce mélange a commencé par la rencontre des Turcs et leur culture avec celles des peuples qui étaient sur le chemin de leur migration d’Asie centrale vers l’ouest. Avec la transformation progressive d’un Empire ottoman fondé sur la religion en un État-nation moderne, avec une séparation forte de l’État et de la religion, les méthodes d’expression artistique se sont développées.

Pendant les premières années de la République, le gouvernement investit beaucoup de ressources dans les beaux-arts, les musées, les théâtres, les opéras et l’architecture.

Les différents facteurs historiques jouent un rôle important dans la définition de l’identité turque contemporaine et la culture turque est le produit des efforts pour être « moderne » et occidental avec la nécessité éprouvée de maintenir des valeurs traditionnelles, religieuses et historiques.

La culture de la Turquie désigne d’abord les pratiques culturelles observables de ses habitants.

La culture de la Turquie, à cheval sur deux continents, rassemble des coutumes et des traditions héritées de l’Empire ottoman, de l’Islam, des peuples turcs venus originellement des steppes asiatiques, ainsi que des civilisations, peuples et religions qui les ont précédés en Anatolie, dans le bassin méditerranéen, au Moyen-Orient et en Europe. En dépit des bouleversements démographiques du xxe siècle, la Turquie moderne compte encore, en plus de la majorité ethniquement turque, de petites communautés résiduelles lazes, arméniennes ou grecques, ainsi que des minorités significatives kurdes et arabes.

TOURISME :

LA VILLE LA PLUS TOURISTIQUE DU PAYS D’ISTANBUL

Istanbul est une grande ville turque à cheval entre l’Europe et l’Asie, séparée par le bosphore. Sa vieille ville reflète les influences culturelles des empires qui ont régné sur Istanbul. 

La mosquée Bleue

La mosquée Suleymaniye

Le Grand Bazar 

La tour Galata 

Le palais Topkapi 

Le palais Dolmabahce 

Le district de Beyoglu  La Tour de Galata 

Groupe C : Bruna, Silvia, Sophie, Stéphane et Tansu

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