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Depuis cent ans Disney fait rêver petits et grands de sept à soixante-dix-sept ans sur tous les continents.
Avec ces histoires de princes et princesses, Disney entretien sa magie en créant du rêve et en bâtissant l’imaginaire. Mais si Disney parvient à toucher une telle variété de fans c’est bien grâce aux différentes émotions et morales que l’on peut retrouver dans chaque histoire.
On s’identifie aux personnages, on s’y attache, on éprouve de l’empathie et surtout on apprend.
Voici donc quelques exemples de moral pour tous.

Les bonnes histoires, ce n’est pas ce qui manque, mais les meilleures ce sont les vraies.

A la poursuite de demain – Les origines de Walt – Disney –

« Aladdin » (1992)

Prenons Aladdin pour commencer. Ce film est le parfait exemple pour dire qu’il y aura toujours quelqu’un qui souhaiterait être à notre place. L’histoire retrace la rencontre entre Aladdin, jeune homme pauvre qui vit dans la rue et Jasmine, une princesse qui souhaiterait se fondre incognito dans la foule. Cette histoire de rencontre de deux mondes, prend place dans un décor imaginé dans la ville d’Agrabah, ville fictive du Moyen Orient. Évidemment sans méchant, il manquerait une touche d’aventure au dessin animé, et c’est d’ailleurs via l’avarice de celui-ci que la rencontre se fera possible… Un méchant qui donne le sale boulot à un pauvre mendiant prêt à tout pour une pièce d’or, et une rencontre fortuite avec une lampe magique qui offrira trois vœux à notre jeune héros. C’est là que la morale ou plutôt que le dilemme ce pose : Serions-nous plus heureux avec de l’argent ? Que ferions-nous si nous avions trois vœux à réaliser ?


« L’Étrange Noël de M. Jack »  (1993)

Dans ce film, nous suivons les aventures de Jack Skellington, un épouvantail, aussi appelé Roi des Citrouilles, habitant la ville d’Halloween, qui, un jour, découvre sept arbres avec une porte dessus, dont chacune mène à un monde différent. Il découvre de cette manière le monde de Noël, et, enjoué par l’ambiance, décide de l’organiser en version « Halloween » dans son propre monde. Pour ce faire il kidnappa le Père Noël. Bien entendu, les actions de Jack ne font qu’empirer les choses. En effet, le Roi des Citrouilles ne connaissant pas l’esprit de Noël, il distribua des cadeaux effrayants. Mais lorsqu’il s’est rendu compte de son erreur, il fait le choix de la corriger en libérant le Père Noël. On apprend grâce à Jack qu’il est important de seulement faire ce qui est en notre pouvoir, et ne pas chercher à accomplir des choses dont nous n’avons pas les connaissances, au risque de causer plus de tort.


« Pinocchio » (1940)

Pinocchio est le deuxième long-métrage d’animation des studios Disney. Le conte commence dans un petit village où un vieux sculpteur sur bois nommé Geppetto vit seul avec son chat Figaro et son poisson rouge Cléo. Fabricant de jouets, il crée une marionnette qu’il baptise Pinocchio. Ce sentant seul et n’ayant pas d’enfant, son souhait le plus cher, était que cette marionnette devienne un vrai petit garçon. C’est durant la nuit que, comme par magie et grâce à la gentille fée bleue, que son vœu va être réalisé. Elle donne vie à la marionnette. Celle-ci propose à Pinocchio un marché : il ne deviendra un vrai petit garçon qu’à la condition qu’il se montre digne de l’être. Jiminy Cricket, un grillon ayant trouvé refuge chez Geppetto pour y passer la nuit, se voit attribuer la tâche d’être la bonne conscience du pantin pour l’empêcher de mal agir et veiller sur lui. En récompense, il demande à être gratifié d’une médaille. Mais la tâche de Jiminy s’avère compliquée. Le petit Pinocchio, ignorant les règles de la fée et laissant de côté les conseils que lui avait donnés son nouveau compagnon grillon commence à avoir de plus en plus d’ennuis, dont il finira par se sortir grâce à son noble cœur. Cette histoire est basée sur la façon dont Pinocchio apprend de la vie comme tout jeune enfant : avec des erreurs et des difficultés. Le garçon apprend aussi que, s’il ignore les recommandations d’une grande personne, il peut finir par en subir les conséquences. 


« Le Roi Lion » (1994)

Le 1er film écologique de Disney est inspiré en grande partie de « Hamlet » de William Shakespeare.

L’histoire se déroule dans la savane d’Afrique au Kenya. Simba, un jeune lionceau, fils de Mufasa, découvre son futur royaume, la Terre des Lions, sur lequel il régnera en tant que prochain souverain. Cependant le frère diabolique de Mufasa, Scar, arriviste et nourrisant de noir dédirs, convoite le trône. Simba, épaulé de ses amis, Nala, Zazu le conseiller du roi, Rafiki le mandrill sage, ou encore le duo comique Timon et Pumbaa, devront faire face à Scar et à son armée de hyènes avec laquelle il mettra la main sur la Terre des Lions. Simba devra gagner son titre de roi pour faire régner la paix et apporter l’équilibre dans le grand cycle de la vie.

Moralité du film. Renier son passé, c’est renier qui on est. On ne peut changer ce qu’il s’est produit mais il est toujours possible de construire son avenir autrement. On ne peut évoluer si on n’est pas en paix avec nous-même.


On remarque que bien que différents, ce que tous ces films nous apprennent c’est que si l’on est courageux et honnête, et que si l’on écoute notre conscience et restons bienveillants nous trouverons le salut.

L’obéissance, la sagesse, le respect et l’esprit de sacrifice comptent aussi parmi les valeurs essentielles défendues dans ces contes Disney.