Aujourd’hui de nombreuses personnes sont amenées à réfléchir à une réorientation professionnelle suite à un accident ou une maladie.
Dès 30 jours d’incapacité de travail ou suite à des absences répétées, une personne peut demander conseil à l’Office de l’AI et obtenir aide et conseil afin de trouver un métier qui lui convienne mieux par rapport à sa situation.
Le processus ainsi lancé est également l’occasion de faire un bilan de compétence pour pouvoir construire un projet ou pour les personnes qui n’ont pas de diplôme de pouvoir suivre une formation.
La première chose à faire est de s’adresser à l’AI qui fera une détection précoce et déterminera si on a droit à des prestations de réadaptation ou une rente AI.
Une fois ce droit déterminé, la personne ira voir le médecin conseil de l’assurance de l’employeur qui fera son rapport. A noter que ce sont des médecins d’un autre canton qui doivent faire l’expertise. Le médecin se prononcera sur l’inaptitude à pouvoir reprendre son ancien métier.
Un rendez-vous avec une conseillère en orientation professionnelle de l’AI sera ensuite organisé. C’est elle qui accompagnera la personne pendant toute la réinsertion. Elle l’informera sur les aides et les formations et l’orientera autant que possible afin de trouver des solutions pour retrouver un emploi compatible avec ses problèmes d’handicap. Elle sera là pour l’aider à l’élaboration et la réalisation d’un projet, en tenant compte de ses compétences et de ses aspirations.
Une réorientation demande un important investissement personnel. Il s’agit de découvrir un nouveau travail avec tout ce que cela comporte, comme reprendre des études, être à l’heure aux cours, travailler et partager du temps avec de nouveaux collègues et s’accommoder de la hiérarchie. En plus, le soir, alors que l’on est fatigué d’une longue journée, il faut encore faire les devoirs à la maison. La réinsertion professionnelle implique donc de concilier école, famille et toutes les autres activités sociales qui comptent dans sa vie.
La formation dure plusieurs mois, selon la branche que l’on a choisi. Les cours sont pris en charge par l’AI. Elle participe aux frais de déplacements (abonnement TPG) et assume les frais supplémentaires occasionnés par l’invalidité.
A la fin, la formation est sanctionnée pas des examens. Si ceux-là sont réussis, la personne a l’obligation de faire un stage de 6 mois dans la branche pour valider la formation. Les cours sont pris en charge par l’AI. Elle participe aux frais de déplacements (abonnement TPG) et assume les frais supplémentaires occasionnés par l’invalidité.
Cette procédure de réinsertion professionnelle permet de remettre un pied dans le monde du travail, de reprendre confiance en soi et espérer retrouver un emploi. Toutefois, il arrive que la formation choisie ne soit pas la bonne du premier coup, et qu’au bout du compte la personne se retrouve au point de départ. D’autre part, la durée de la formation peut-être insuffisante pour acquérir toutes les compétences nécessaires afin d’accéder à un marché du travail toujours plus compétitif.
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