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L’épidémie de Covid-19 plonge les touristes dans le flou. Beaucoup de voyageurs qui avaient planifié des voyages au printemps et en été ont dû les annuler ou les reporter.Le coronavirus contrarie tous les plans de vacances. Alors que les frontières de l’espace Schengen s’ouvrent progressivement le 15 juin, les projets des voyageurs pour la saison d’été 2020 restent des sujets à de nombreuses interrogations.

Un suisse sur trois a mis ses vacances en stand-by pour cet été selon un sondage de la haute école de Lucerne.Incertitudes sur les frontières, les vols, et les solutions d’hébergement, liés à la situation sanitaire. Le tourisme estival sera très certainement autochtone.

Il sera difficile de se rendre en dehors de nos frontières en avion en tout cas. Restrictions nationales, hésitation des clients, les compagnies sont prêtes, mais cela ne dépend pas d’elles.Restera les voyages en voiture mais là aussi sans garantie en fonction des frontières et des politiques sanitaires de nos voisins. A Genève tourisme, on prépare déjà la suite avec l’inconnue comme source d’inspiration.

Habituellement, près de 45% des Suisses restent déjà au pays pour leurs vacances. Par défaut parce qu’ils ne pourront pas voyager à l’étranger. Les Suisses combleront une partie de l’absence des étrangers.

Un changement qui pourrait fortement aider le secteur. Les branches du tourisme, comme la gastronomie, les agences de voyage ou encore les téléphériques, font face à une baisse massive de leur chiffre d’affaire, entre 80 et 95%. Sur l’année entière le recul est estimé jusqu’à 35%.

Des vols annulés au dernier moment faute de passagers ou des frontières qui restent fermées, les compagnies aériennes n’arrivent pas à anticiper la demande. Le redémarrage du secteur aérien est synonyme de casse-tête.Les compagnies aériennes naviguent à l’aveugle. Elles rétablissent progressivement des liaisons, mais sans savoir si les passagers seront au rendez-vous.Résultat : des avions parfois vides et annulés à la dernière minute.Les frontières qui restent fermées plus longtemps que prévu posent également un problème alors que les compagnies tablaient sur leur ouverture.Les annulations sont donc plus fréquentes qu’avant le coronavirus.

Il faut que les compagnies communiquent clairement leurs intentions et que les voyageurs en soient bien conscients avant d’acheter leur billet. En cas d’annulation, le remboursement prend encore trop de temps.Un remboursement qui devrait intervenir dans un délai de deux mois après la date d’annulation du vol. Mais beaucoup de clients ne sont toujours pas remboursés en cette fin du mois de juin depuis le mois de mars.Les compagnies d’aviation n’arrivent pas à prédire la demande et les clients sont moins nombreux que prévu. Les voyageurs doivent s’habituer à ces annulations, car cette période d’incertitude risque de durer.

La situation ne devrait toutefois pas s’améliorer avant 2021. Au niveau mondial, une détente complète n’est pas attendue avant 2022.

Andreia Lopes

Katia José

Tania Magalhaes

Marlene Palmeira