Introduction :
Dans la société actuelle, les écrans sont partout et sous toute forme différente : télévisions, ordinateurs, téléphones, tablettes, consoles de jeux et autres écrans publicitaires. Tout le monde est concerné, adultes comme enfants, malgré la conscience grandissante du danger sur notre santé.
L’organisation mondiale de la santé (OMS) préconise moins d’écran, plus de moments à jouer et à bouger. En effet, les enfants, dès le plus jeune âge, font face aux écrans, oubliant l’importance des jeux les plus basiques, en extérieur notamment. Les jeux font développer à l’enfant un grand nombre de compétences, comme l’apprentissage des règles. A contrario, devant un écran l’enfant est le plus souvent passif. La sédentarité est renforcée et l’impact négatif sur le sommeil devient important. Selon un récent reportage de la RTS, un enfant devant un écran dès le matin est plus exposé aux troubles de langage. Ce moment de la journée, le matin, peut avoir de fortes conséquences sur l’apprentissage pour le reste de la journée à l’école, les rendre moins attentifs, avec moins d’interaction émotionnelles avec leur entourage.
Pendant la petite enfance le développement est rapide ; il faut donc profiter de cette période pour adapter le mode de vie familiale dans un sens favorable à la santé. L’intrusion d’un appareil électronique prédisait aussi souvent une plus forte propension aux colères et frustrations de l’enfant.
Le rôle essentiel des parents :
De nos jours, les parents laissent de plus en plus les enfants passer du temps devant les écrans. En effet, parfois dépassés par un quotidien stressant (souffrance au travail, problèmes financiers, charge familiale difficile à assumer) les écrans restent une solution de facilité et un moment de répit pour les parents. Cependant, d’autres alternatives, souvent oubliées, s’offrent à nous :
- Les repas en famille sans écrans doivent rester un moment de communication familiale et de débrief de la journée. Le partage, les envies et besoins de chaque membre peuvent alors se faire entendre.
- Les jeux de sociétés sont également un moment de partage et d’activité commune.
- Aller au parc, sortir se promener font aussi parti de moments privilégiés, des souffles dans les routines bien rythmées des familles.
- Prendre du temps pour accompagner les enfants pendant leurs devoirs, en isolant les écrans.
- La répartition des tâches ménagères entre chaque membre de la famille permet aussi d’être actif sans écrans.
- Avoir une activité sportive, en club, école ou association diminue l’utilisation des écrans.
La Société canadienne de pédiatrie et la Société canadienne de physiologie de l’exercice (SCPE) ont fait les recommandations suivantes:
- Avant l’âge de deux ans: évitez toute exposition à des écrans.
- De deux à quatre ans : limitez le temps passé devant un écran à moins d’une heure par jour.
- Chez les enfants et les jeunes de cinq à 17 ans: limitez à deux heures par jour le temps de loisir passé devant un écran (à regarder la télévision, à envoyer des messages textes ou à jouer sur l’ordinateur).
Il en va de même en Suisse.
Accompagner les enfants à l’utilisation des écrans (selon addictionsuisse.ch)
- Parler, discuter du contenu vu sur les écrans ;
- Ne pas en faire ni une punition, ni une récompense, cela ajouterait de l’importance à cette occupation ;
- Poser des règles quant au temps passé devant les écrans ;
- Être un modèle pour nos enfants : vérifier nos propres habitudes en matière de médias numériques ;
- Ne pas encombrer les chambres d’enfants avec un téléviseur. La télévision doit rester au salon ;
- Convenir d’une heure à partir de laquelle il faut ranger la tablette ou le smartphone pour en limiter l’utilisation tardive ;
- Utiliser les écrans pour des jeux et/ou recherches communes, ainsi que pour de l’éducation interactive ;
- Veillez à ce que les enfants s’adonnent à d’autres loisirs en dehors du numérique.
Les effets des écrans sur les enfants de nos jours peuvent être néfastes au-delà de ce qu’on peut imaginer. Exemple dans ce reportage « grand format » de France 2 :
https ://www.youtube.com/watch?v=ADpS6oK5zH4
Conclusion :
Toutes ces recommandations ont pour but d’améliorer la santé physique et mentale de nos plus petits, de nos ados, qui deviendront sous peu adultes. La remise en question et le sens des priorités des parents sont également essentiels. C’est à la famille et aux enseignants de mettre en œuvre les mesures d’accompagnement permettant de limiter les risques encourus par une utilisation incontrôlée des différentes formes d’écrans.
Andreia Lopes
Tania Magalhães
Céline Mamini
Marlene Palmeira
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