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Lors du premier article au sujet d’Instagram rédigé il y a quelques semaines de cela, nous avions décrit comment ce réseau pouvait apporter de la visibilité à notre entreprise et comment certains abonnés réussissent à monétiser leur passion grâce à cette plateforme. Nous vous proposons d’approfondir le sujet en vous exposant des exemples et cas pratiques de marketing adoptés par les créateurs et artistes afin de vendre leurs produits sur la plateforme.

Si vous désirez vendre vos produits sur Instagram, le réseau nous propose d’emblée si nous désirons un compte « professionnel ». En optant pour ce statut, nous avons alors accès à plusieurs outils marketing qui regroupent des statistiques de nos posts et de nos stories. Par exemple, pour chaque photo que nous postons, nous avons accès au nombre de likes et de commentaires bien sûr, mais aussi le nombre de fois que notre photo a été enregistrée, et les clicks vers notre site internet. Nous pouvons obtenir une vision globale de la démographie de nos abonnés : leur pays d’origine, leur tranche d’âge, leur genre et les horaires et jours de la semaine où ils sont le plus connectés. Toutes ces données deviennent utiles si nous réussissons à les analyser et à les faire parler. Par exemple, je peux savoir si mes photos d’inspiration plaisent à mes abonnés ou s’ils sont plus réactifs à mes vidéos leur montrant mon atelier. Je peux alors avoir une meilleure idée de leurs préférences ce qui me permet de mieux communiquer avec eux dans le futur.

L’autre outil marketing est celui controversé du post ou de la story sponsorisé. Depuis que les algorithmes ont changé il y a quelques années, les photos que nous postons ne sont plus nécessairement vues par tous nos abonnés. En effet, Instagram restreint la visibilité de nos publications selon leur potentiel de popularité. Ainsi, pour nous assurer une plus grande visibilité, la plateforme nous propose une option payante. Un grand nombre de personnes sont contraires à cette méthode, regrettant l’ancienne gratuité et la facilité d’atteindre des acheteurs potentiels. Le prix reste toutefois modeste si nous comparons l’achat d’un encart publicitaire dans un magazine, qui peut vite s’élever à plusieurs milliers de francs suisse .

N’oublions pas que la raison d’être de ces réseaux sociaux n’est pas de nature philanthropique mais que leur but est bien de se faire de l’argent. Malgré cela, ces réseaux sociaux et particulièrement Instagram restent des outils incroyables pour se faire connaître dans le monde entier à moindre coût.